Benoît Lambert
et Christophe Brault
Benoît Lambert
Metteur en scène, Benoît Lambert est directeur de la Comédie de Saint-Étienne depuis 2021 et ancien directeur du Théâtre Dijon Bourgogne – CDN. Ancien élève de l’École Normale Supérieure, il a étudié l’économie et la sociologie avant de suivre l’enseignement théâtral de Pierre Debauche à Paris au début des années 1990. En 1993, il crée, avec le comédien Emmanuel Vérité, le Théâtre de la Tentative, et signe depuis lors toutes les mises en scène de la compagnie. Il a été successivement associé au Théâtre – Scène nationale de Mâcon (1998-2002), au Forum de Blanc-Mesnil (2003-2005) et au Granit – Scène nationale de Belfort (2005-2010). Formateur et pédagogue, il intervient dans plusieurs Écoles Supérieures d’Art Dramatique (École du TNS, École de la Comédie de Saint-Étienne).
Il est l’auteur de plusieurs articles sur l’histoire et la sociologie du champ théâtral, ainsi que de quatre pièces de théâtre : Le Bonheur d’être rouge écrit en collaboration avec Frédérique Matonti (2000), Que faire ? (le Retour) écrit en collaboration avec Jean-Charles Massera (2011), Bienvenue dans l’Espèce Humaine (2012) et Qu’est-ce que le théâtre ? (2013) écrit en collaboration avec Hervé Blutsch. Ses mises en scène alternent entre le répertoire classique et les écritures contemporaines, et sont marquées par un souci politique, dont le pragmatisme œuvre par le rire. Depuis 1999, il réalise un feuilleton théâtral, Pour ou contre un monde meilleur, et développe un répertoire de « Théâtre à jouer partout ». Ces dernières années, il a créé trois pièces de François Bégaudeau : La Grande Histoire – 2014, La Devise - 2015 et La Bonne Nouvelle - 2016. En octobre 2017, il met en scène Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux avec quatre jeunes acteurs engagés en contrat de professionnalisation. En janvier 2019, il crée avec les élèves du Cycle d’Orientation Professionnelle théâtre des CRR de Dijon et Chalon-sur-Saône, Le Rêve de Lopakhine, un atelier-spectacle d’après La Cerisaie d’Anton Tchekhov. Avec la création en 2019, en collaboration avec Antoine Franchet et Jean-Charles Massera, de How deep is your usage de l’Art ? (Nature morte), il entame un nouveau cycle de travail et d’expérimentation. À l’Opéra de Dijon, on a pu voir ses mises en scène de Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann – 2015 et Gianni Schicchi de Giacomo Puccini - 2017.
Découvrez le travail de Benoît Lambert à La Comédie de Saint-Étienne – CDN
Christophe Brault
Après sa formation au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Christophe Brault travaille avec Robert Cantarella, Frédéric Fisbach, Bernard Sobel ou encore Stanislas Nordey. Fascinée par la multiplicité de ses registres de jeu, Noëlle Renaude a écrit avec lui et pour lui Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux, un texte polyphonique déployant plus de 2000 personnages. Récemment, il joue sous la direction de Stéphane Braunschweig dans Tartuffe de Molière, Rosmersholm d’Ibsen, Six personnages en quête d’auteur de Pirandello ou encore Le Canard sauvage d’Ibsen. Il interprète également l’Othello de Shakespeare et le Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand sous la direction de Gilles Bouillon.
En 2013, il travaille une première fois avec Benoît Lambert à l’occasion de la création de Dénommé Gospodin de Philipp Löhle. En 2015, il joue Verchinine dans Les Trois Soeurs de Tchekhov sous la direction de Jean-Yves Ruf. Il retrouve Benoît Lambert en 2016 pour La Bonne Nouvelle. Il jouera prochainement dans Meeting Point de Dorothée Zumstein mis en scène par Catherine Umbdenstock.
Christophe Brault a également participé au documentaire Entrée des Artistes de Laurence Serfaty et Philippe Baron, consacré au métier de comédien de théâtre, aux côtés de Jacques Gamblin et de François Morel. Au cinéma, il tourne dans des films de Costa Gavras, Michel Deville, Francis Girod, Pierre Granier-Deferre, Jean-Marc Moutout, Stéphane Demoutier, Benoît Jacquot et Jean-Paul Civeyrac. Il tourne également pour la télévision.